Charlotte Mijeon
le 11 août 2021 à St Juin-Bruneval
Charlotte Mijeon est diplômée de Sciences Po Lille et travaille depuis 2008 pour le Réseau « Sortir du nucléaire ». Elle siège également au conseil d’administration du Réseau Action Climat
Le document pdf qui accompagne la conférence
Quelques sources également par rapport à la présentation
- Sur le contenu CO2 de l’électricité nucléaire
– la méta-étude de Benjamin K. Sovacool sur le contenu carbone de l’électricité nucléaire.
- Sur la position du GIEC sur le nucléaire et les technologies en général
– Le lien vers le rapport du GIEC de 2018 sur les solutions pour limiter le réchauffement à 1,5°C, et un article que j’avais rédigé qui analyse ce qui y est dit concernant le nucléaire.
– l’analyse de Négawatt sur le passage au crible des technologies évoquées par le GIEC au regard des Objectifs de Développement Durable
- Sur la stagnation du nucléaire vs le développement spectaculaire des énergies renouvelables
– LA référence générale : le World Nuclear Industry Status Report, dont j’ai extrait une bonne partie de mes graphes et données.
– le rapport de l’AIE sur le développement des énergies renouvelables qui atteste la croissance de 45% pour les ENR comme « nouvelle norme ».
– un article intéressant d’Amory Lovins (chercheur américain qui a inspiré Négawatt) sur la contribution du nucléaire nouveau et existant à la réduction des émissions, comparée à celle des renouvelables.
– un article universitaire un peu ancien (2010) mais toujours d’actualité qui met en évidence le fait que chaque génération de centrale a coûté plus cher que la précédente, alors que la logique voudrait que les coûts décroissent avec le temps, comme c’est le cas pour les énergies renouvelables.
- Sur la faisabilité du 100% renouvelable
– l’étude du CIRED démontrant qu’un mix 100% renouvelable est possible à l’horizon 2050 sans surcoût, voire pour un coût moins élevé que le mix actuel, et ce même avec des conditions météorologiques changeantes.
– la compilation de l’université de Stanford de 56 études prouvant la faisabilité du 100% renouvelable sur différents territoires.
– les travaux de RTE et l’AIE démontrant la faisabilité d’une production 100% renouvelable. « Même si elles doivent encore faire l’objet d’une démonstration à grande échelle, il existe un consensus scientifique sur l’existence de solutions technologiques permettant de maintenir la stabilité du système électrique sans production conventionnelle. »
- Sur la vulnérabilité du nucléaire au changement climatique
– une étude récente qui montre la perte de productivité des installations nucléaires face aux phénomènes climatiques extrêmes.
– Sur ce lien, le rapport de l’IRSN dont j’ai extrait la partie sur le fait que la tenue aux grands chauds de certains équipements n’est pas garantie. Dans un rapport plus récent, il apparaît que la démonstration n’est toujours pas apportée (en particulier pour la centrale du Bugey).
– La carte interactive sur les territoires menacés de submersion régulière du fait de la montée des eaux – où l’on voit que Gravelines pourrait devenir un site offshore.
– Un article de synthèse intéressant de Paul Dorfman, de l’University College of London, sur la vulnérabilité du nucléaire aux phénomènes climatiques extrêmes.
Enfin, une étude de C. Wilson, et al publiée dans Sciencemag en 2020 qui se penchait sur l’efficacité de différentes options pour réduire leurs émissions au regard de leur taille respective, et en concluait que les solutions à plus petite échelle, plus diffuses, rapides à mettre en œuvre, moins chères et connaissant des améliorations plus rapides, étaient généralement plus efficaces que les grands projets. Voici le résumé et ici l’étude elle-même.