Tout d’abord, il existe déjà des solutions de stockage de l’électricité avec une capacité de stockage de moyen terme (supérieur à plusieurs heures) de plus de 5GW.
Il existe aussi des solutions de stockages inférieurs à 15 minutes (les volants d’inertie).
Ces capacités de stockage sont pour certains experts suffisants jusqu’à ce qu’on arrive à 30% d’énergies renouvelables dans la part d’électricité produite. On est aujourd’hui à 23%.
Pour aller plus loin, il faut comprendre deux techniques.
– Les Steps : C’est le principe du barrage avec une étendue d’eau en hauteur et une étendue d’eau plus bas. Lorsqu’on souhaite stocker l’électricité, on l’utilise pour faire remonter l’eau. Quand on souhaite utiliser l’électricité, on la régénère en la faisant redescendre. Ces steps représentent la solution de stockage la plus utilisée. Des développements technologiques pourraient la rendre encore plus fréquente. Par exemple, l’observatoire des énergies renouvelables parlait en 2018 du potentiel des carrières abandonnées à cet effet. Ainsi, des micro-Steps pourraient permettre une offre locale de l’électricité incluant le stockage.
– Le Power to Gas : Il s’agit d’arrêter de réfléchir en terme d’électricité, et de ne plus raisonner qu’en terme d’énergie. On peut convertir l’électricité en gaz naturel qui est facile à stocker (c’est la méthanation à ne pas confondre avec la méthanisation qui est la production de gaz naturel à partir de la dégradation de déchets organiques, autre source de production d’énergie, mais qui n’est pas une solution de stockage). On peut alors soit utiliser ce gaz naturel, dans les réseaux de gaz existants soit le reconvertir en électricité.
Des questions se posent alors sur l’utilisation des réseaux de gaz naturel par les compagnies d’électricité et sur la création de circuits fermés, actuellement à l’état de projet pour réutiliser le CO2 qui s’échappe lorsque le gaz naturel est utilisé afin de le reméthaniser, sans aucune production alors de gaz à effet de serre.
Il est important de comprendre qu’en terme d’énergies renouvelables et de stockage, on est en 2019 là ou on en était à la fin des années 80 avec les ordinateurs. Faudrait-il pour autant arrêter les projets?
Sans cesse, il ne s’agit en fait que de limites qui sont de l’ordre de seuil de rentabilité non-atteint ou de dépôt de projets qui sont pris dans une certaine lenteur administrative, en partie justifiée. Une véritable volonté politique est nécessaire.
Néanmoins si le coût du stockage est trop élevé, il se peut qu’on lui préfère un excédent de production.
1. On ne peut pas se passer du nucléaire.
2. On va être obligé de rouvrir des centrales au charbon comme en Allemagne.
6. Les panneaux photovoltaïques sont produits en Chine ce qui cause de la pollution (transport).
10. La fusion nucléaire, nucléaire de l’avenir, est propre et ne produit pas de déchets nucléaires.
11. Le nucléaire n’émet pas de Gaz à Effet de Serre (GES).
12. Les panneaux photovoltaïques et les éoliennes utilisent des terres rares
13. Ce qu’il faut, c’est diminuer la consommation d’électricité, et ça on en n’est pas capable.
14. Si on supprime le nucléaire, cela impliquera le chômage des salariés du nucléaire.